. Remarque sur la précision du logiciel Google Earth

pour les études archéoastronomiques

Par William F. Romain

L’outil devenu indispensable aux chercheurs sur la géométrie sacrée qui compose l’espace mégalithique et, plus précisément, liée à l’orientation, est principalement le logiciel satellite développé par Google, « Google Earth ».

Certains ont émis des doutes quant à sa précision et donc des relevés qui pouvaient en être fait. La grande précision des relevés terrains permettent pourtant d’ôter ces doutes.

Cependant, voici une étude réalisée par un archéologue et archéo-astronome américain, William F. Romain qui montre une précision qui dépasse celle des boussoles magnétiques. Ainsi, en étudiant l’orientation des pistes d’atterrissages des aéroports, l’auteur révèle une précision de l’ordre de 0,04° près par rapport aux données officielles =>

Nous avons traduit pour vous la conclusion de l’étude :

« Conclusion :

D’après les multiples évaluations discutées, je crois que pour l’imagerie haute résolution et des lignes de visibilité plus longues, les informations de cap fournies par l’outil de règle GE sont tout aussi précises et dans certains cas plus précis que les résultats obtenus à l’aide d’une boussole magnétique. Ici, il est utile de considérer la précision de la boussole magnétique. Belmonte, Shaltout et Fekri (2009, 220) suggèrent que les lectures de boussole magnétique sont théoriquement précis à ± 0º.25; mais qu’une plage d’erreur plus réaliste est ±0º.5. Brunton, fabricant du modèle 5006 LM Pocket Transit donne la précision de leur instrument sous forme de ±0º.5, avec un intervalle de graduation de 1º texte ( https://www.opticsplanet.com/brunton-compasses-international-pocket-transit.html ).

Suunto donne la précision de leur boussole KB-14 à 0º.33, avec un intervalle de graduation de 0º.5 ( https://www.suunto.com/en-us/Products/Compasses/Suunto-KB-14/Suunto-KB-14360R1 )

Munro et Malville (2010, pas de numéro de page) font le point (et le mien) l’expérience corrobore) que : « En pratique, des erreurs de 1° à 2° se produisent couramment avec des boussoles magnétiques. Il est théoriquement possible d’améliorer la précision au moyen de la moyenne et l’utilisation de méthodes correctives… mais les résultats sont incohérents. La situation est résumé par Sinachopoulos (2019, 222): « les utilisateurs d’images Google Earth devraient s’attendent généralement à des précisions de mesure supérieures à 1º, ce qui est l’adopté limite de précision de la boussole prismatique. »

En effet, comme le montrent précédemment de multiples exemples, l’exactitude des informations sur les titres GE peut dépasser celle d’une boussole magnétique. Encore une fois, cependant, le chercheur devrait calculer et documenter la marge d’erreur pour toute ligne GE tracée utilisée dans un évaluation archéoastronomique. Le manque de transparence de GE concernant la résolution spatiale des images individuelles demeure problématique. Sur une note positive, cependant, l’imagerie de GE évolue continuellement avec le lancement de chaque nouveau système satellitaire. Et la résolution spatiale et les algorithmes pour L’orthorectification et la couture transparente des mosaïques photographiques s’améliorent également.

Bref, L’imagerie GE est une ressource précieuse pour les recherches archéoastronomiques; cependant, comme avec toutes les données, elles doivent être interprétées avec prudence. »